Translate

mercredi 29 mars 2017

Une toute petite venelle de Paris qu'il serait dommage d'oublier : le sentier des merisiers

Il paraîtrait que la ruelle la plus étroite serait la rue du chat qui pêche (1,80 m de large)...

Pourtant, en me promenant dans le 12ème arrondissement sur le boulevard Soult, entre deux immeubles, j'aperçois une sorte de passage :


Celui-ci est suffisamment étroit pour que l'on puisse passer à côté et l'ignorer aisément. Cette voie pouvant paraître peut engageante donne néanmoins l'envie de s'aventurer pour découvrir ce qu'il s'y cache...

Cette voie, c'est le Sentier des Merisiers.


Il doit faire au maximum un mètre de largeur avec un passage plus étroit à 87 cm.


Le sentier est apparu à l'époque où Paris ne comptait pas encore ses 20 arrondissement et sa superficie actuelle. En 1857, cet endroit est un lieu-dit situé sur la commune de Saint-Mandé que l'on retrouve sur des cartes de cette période sous le nom de Mézières.

Englouti par Paris lors de l'annexion de 1860, ce sentier est difficilement praticable à plusieurs ou avec des objets (une poussette, une brouette, ...) du fait de son étroitesse et de sa structure en forme de boomerang (le sentier est coudé).


Le sentier des merisiers porte ce nom pour rappeler la présence de ces arbres qui bordaient futin temps ce passage.


Depuis l'extérieur, le sentier paraissait tel une ruelle coupe-gorge jusqu'à l'installation d'un meilleur éclairage dans les années 80... même les riverains l'évitait !


A l'intérieur, le sentier permet de circuler entre les maisons et les jardins.


Au bout, en tournant les yeux sur la gauche, on peut profiter de la magnifique architecture d'une des rares maisons à colombage de la capitale.


Ce quartier est plutôt agréable pour improviser une promenade...


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire