Son châtiment, la pendaison au Gibet de Montfaucon.
Il était d’usage de détacher les pendus trente minutes après
leur pendaison seulement voilà, les trente minutes écoulées, le corps est
descendu. L’homme est pris de soubresauts et s’agite… il est encore en vie !
Le bourreau n’ayant pas encore quitté le Gibet est surpris
de toute cette agitation.
Qui peut s’accrocher ainsi à la vie ?
Il s’avance alors avec sa hache pour terminer le travail et lui
trancher la tête, mais il est retenu par les cris des femmes présentes qui l’implorent
de le laisser en vie… Elles crient au miracle !
Le pendu explique qu’il a bel et bien trouvé la mort et que,
dans un dernier recourt, il s’était adressé en prière à Notre-Dame de la
Reconnaissance des Carmes. Celle-ci lui avait permis de ressusciter.
Il fut soigné au Couvent des Carmes et gracié par François
Ier.
Chanceux n’est-ce pas ?!
Je demandais tout à l’heure qui pouvait autant s’accrocher à
la vie…
Un innocent pardi !
Ce miracle lui fut profitable car après enquête, il s’avéra
que le coupable était en fait la femme de l’homme assassiné.
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