En 1787, un homme invente ce qu’il appelle des panoramas.
Cet inventeur s’appelle Barker (né à Edimbourg), il obtient son brevet le 19 Juin 1787. Son tout premier panorama : la ville de Londres en Ecosse.
Trois ans plus tard, l’Américain Robert Fulton, ayant trouvé
ce système révolutionnaire, décide d’introduire l’idée d’en posséder en plein
Paris.
En 1799, il fait construire deux tours sur le boulevard
Montmartre.
Les premiers panoramas de Paris sont nés.
La première tour concerne La ville de Paris, la seconde La
vue de Toulon et ses environs.
C’est une expérience fabuleuse qui conquit rapidement les
parisiens qui se pressent vers ces nouvelles tours.
Du fait de leur proximité avec le petit passage menant vers
le passage des Panoramas, ce dernier fut vite beaucoup plus fréquenté.
Café Véron, fréquenté par les usagers des panoramas |
Voyant le phénomène prendre une telle ampleur, on fait
construire d’autres tours, un peu partout dans la capitale. D’ailleurs, parmi
les fréquentations de ces tours, Honoré de Balzac qui se plaisait à nommer ces
tours panoramiques en « machins en rama ».
Durant la restauration, pendant près de 50 ans, tous les passages
avaient leurs tours ramas : les diaphoramas, les navaloramas, les
pléoramas, les cinéoramas, les phanoramas, les stéréoramas, les cycloramas, le
panorama dramatique, ….
Les plus connus furent les Cosmorama (Galerie Vivienne), l’Europama
(Passage de l’Opéra) et le Géorama (Galerie Colbert).
Des plans à 360° pourraient faire penser au Futuroscope, le
système de visite aux expositions temporaires.
Non, non, non ! Le panorama
n’est ni plus, ni moins que l’ancêtre du cinéma.
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