Les policiers inspectant la scène du crime |
Six personnes montent dans la voiture de 1ère
classe où se trouve une jeune femme rousse, vêtue d’une robe verte et d’un
chapeau blanc lui cachant le visage… personne ne semble remarquer que quelque
chose s’est passé jusqu’à ce qu’elle s’effondre sur le sol au départ du train.
Parmi les voyageurs, un médecin qui se précipite pour s’occuper
d’elle. Laëtitia, le corps gisant sur le sol a un couteau Laguiole planté
dans sa gorge.
Récit de l'autopsie faite à Laëtitia |
Pourtant, elle était seule dans la rame, personne n’en est
descendu.
L’ennui c’est que la jeune femme est montée à Porte de
Charenton, ancien terminus de la ligne 8 (une station avant celle où elle été
retrouvée mourante).
Elle laissa échapper son dernier soupir dans l’ambulance la
conduisant à l’Hôpital Saint Antoine.
On suppose que le meurtrier est descendu entre les deux
stations alors que le train était encore en marche. Il réussit à prendre la fuite
pendant… 25 ans !
Pour quel mobile ?
On sait que Laëtitia était italienne, mariée à un français, jusqu’à son décès, pendant 4 ans et qu’elle travaillait à l’usine.
On la présentait comme une jeune femme discrète voire
cachottière qui était serviable et considérée comme un modèle dans son travail.
Il semblerait qu’elle servait « d’infiltrée »
auprès de ses collègues de travail pour ses supérieurs et aurait même été
détective pour des inspecteurs.
Le doute persiste, elle entretenait toujours des relations
très étroites avec l’Italie et avait deux amants soldats, basés sur des sites
sensibles. Etait-elle une espionne servant les intérêts de son pays natal ?
Article relatant l'ambiguïté de Laëtitia Toureaux |
En Novembre 1962, 25 ans après l’assassinat de Laëtitia, un
homme se présente à la police pour confesser son crime. On ne peut que croire
en sa parole, si riche en détails, qu’il est impossible de croire à un canular.
Sa jalousie agit sur lui comme un pousse-au-crime. La
demoiselle l’aurait éconduit. Porté par son déchirement et sa passion pour la belle,
il se serait laissé porter par ses sentiments jusqu’au meurtre.
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