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samedi 23 avril 2016

La trouble histoire de l'assasinat de Laëtitia Toureaux

Le 16 Mai 1937 à 18h27 est commis un assassinat à la station de métro Porte Dorée.

Les policiers  inspectant la scène du crime

Six personnes montent dans la voiture de 1ère classe où se trouve une jeune femme rousse, vêtue d’une robe verte et d’un chapeau blanc lui cachant le visage… personne ne semble remarquer que quelque chose s’est passé jusqu’à ce qu’elle s’effondre sur le sol au départ du train.

Parmi les voyageurs, un médecin qui se précipite pour s’occuper d’elle. Laëtitia, le corps gisant sur le sol a un couteau Laguiole planté dans sa gorge.

Récit de l'autopsie faite à Laëtitia

Pourtant, elle était seule dans la rame, personne n’en est descendu.

L’ennui c’est que la jeune femme est montée à Porte de Charenton, ancien terminus de la ligne 8 (une station avant celle où elle été retrouvée mourante).


Elle laissa échapper son dernier soupir dans l’ambulance la conduisant à l’Hôpital Saint Antoine.

On suppose que le meurtrier est descendu entre les deux stations alors que le train était encore en marche. Il réussit à prendre la fuite pendant… 25 ans !

 Pour quel mobile ?

On sait que Laëtitia était italienne, mariée à un français, jusqu’à son décès, pendant 4 ans et qu’elle travaillait à l’usine.
On la présentait comme une jeune femme discrète voire cachottière qui était serviable et considérée comme un modèle dans son travail.

Il semblerait qu’elle servait « d’infiltrée » auprès de ses collègues de travail pour ses supérieurs et aurait même été détective pour des inspecteurs.
Le doute persiste, elle entretenait toujours des relations très étroites avec l’Italie et avait deux amants soldats, basés sur des sites sensibles. Etait-elle une espionne servant les intérêts de son pays natal ?

Article relatant l'ambiguïté de Laëtitia Toureaux

En Novembre 1962, 25 ans après l’assassinat de Laëtitia, un homme se présente à la police pour confesser son crime. On ne peut que croire en sa parole, si riche en détails, qu’il est impossible de croire à un canular.

Sa jalousie agit sur lui comme un pousse-au-crime. La demoiselle l’aurait éconduit. Porté par son déchirement et sa passion pour la belle, il se serait laissé porter par ses sentiments jusqu’au meurtre.

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