A l’Ouest, Versailles et quelques villages.
A l’Est, des bois, des petits villages.
L’Est parisien devient prisé par les nobles, les bourgeois et les
religieux pour sa tranquillité et sa situation géographique qui éloigne les
habitants le plus possible de Versailles, son Roi et sa Cour.
Sur l’un des versants de la colline : Ménilmontant. Ici
se situe une vaste forêt qui abrite un château, construit au XVIème
siècle. Ce domaine était le plus grand de l’Ouest parisien.
Ancienne Carte de Ménilmontant |
En 1695, un certain Michel Robert Le Peletier des Forts
acquiert ces terres pour s’y installer avec sa famille. Il est l’ancien
intendant des finances et également seigneur d’un domaine situé dans l’Yonne :
Saint-Fargeau, ce qui vaudra au futur château le nom de Château de
Saint-Fargeau.
A côté de l’ancien château, il décide d’en construire un
nouveau (et peut-être détruire l’autre par la même occasion ?).
Il aménage l’immense parc désormais composé de jardins à la
française bordés de grandes allées, de bassins alimentés en eau de sources
situées à proximité et d’un bois au sommet de la colline.
Plus tard, Louis-Michel Lepeletier, héritier, et sa fille,
vendront des parts du parc.
La fille détruira d’ailleurs le dernier château existant du
domaine.
Le démantèlement des terres s’accélère dès 1763. 20 ans plus
tard, une partie du bois est détruite afin de vendre la matière première à des
marchands de bois. On aménage ces terres dans le but d’y installer des
exploitations agricoles qu’on loue désormais à des cultivateurs.
En 1808, on installe le cimetière de Belleville sur l’ancien
parc du château, des habitations s’y construisent également.
Depuis le 21 Juin 2007 un centre culturel, Le carré de Baudouin, a également ouvert ses portes au public constitué d’un jardin et de
jeux aménagés pour les enfants et les familles du quartier, d’une salle d’exposition,
d’un studio photo...
Ce qu’on peut savoir également : les actuelles rues
Haxo (pensée à une des fameuses stations de métro « fantômes », du
même nom, qui ne vit jamais la lumière du jour, dans le XIXème arrondissement), Télégraphe, Borrégo et
Saint-Fargeau suivent le parcours des anciennes allées du parc.
On ne trouve qu’une plaque historique pour témoigner de sa
présence passée, rue Pelleport :
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