Translate

lundi 11 avril 2016

L'amour court les rues

Ca me parait surprenant de ne pas vous avoir partagé d’article sur le Street Art !


Le Street Art suit sont évolution naturelle. Ayant débuté dans la rue (un peu comme la salsa) dans le but de revendiquer ses idées, s’exprimer, se faire entendre (voire insulter la terre entière ou au contraire délivrer un modèle de paix), elle finira par gagner le coeur des passants. Sous diverses formes, on passe du graffiti aux dessins les plus élaborés sans oublier les collages, sculptures et autres reliefs que l’on peut rencontrer.

Aujourd’hui, pour eux comme pour moi, c’est avec bonheur que l’on assiste à l’émergence de cette discipline ENFIN accueillie dans le monde en tant qu’Art.

Fraîchement arrivée à Paris il y a quelques années, une de mes plus grosses passions était Montmartre. J’y ai trouvé des graffitis, des tags… et Wilfrid, un des fils de la Butte la plus visitée et la plus aimée de « Panam ».

Lors de mes fameuses balades d’exploration parisienne, je voyais souvent sur les murs de Montmartre : « L’amour est mort » (réaliste et/ou réconfortant quand on se sent seul, à plusieurs, on l’est un peu moins).
Visiblement je ne suis pas la seule à trouver le message déprimant.

Puis, la lueur d’espoir est arrivée. Faisant suite à ce message sur Montmartre, on pouvait trouver non loin de là un autre message : « L’amour court les rues ».


J’ai d’abord cru que l’amour était mort d’abord pour renaître ensuite, que la personne désespérée était finalement tombée amoureuse… QUE NENNI, ce n’était pas la même écriture !

J’ai commencé à scruter les rues, à tomber par hasard sur ce joli message qui fait du bien au cœur et à l’âme.


On peut le retrouver sur les panneaux, les passages cloutés, les encombrants, les murs,… et même sur des T-shirt et des sacs.

Wilfrid ne se décrit pas comme un street artiste et pourtant, il faut en avoir du talent pour savoir faire un tel effet sur les gens. S’il n’est pas forcément reconnaissable par chacun d’entre nous, son « l’amour court les rues », lui, l’est beaucoup plus.

Je vous ai parlé toute à l’heure des ramas : régulièrement lorsque « l’amour » est posé sur des encombrants, il le poste sur Facebook et Instagram instaurant une sorte de chasse au trésor, ce qui a le don de réveiller notre âme d’enfant.

Le plus rapide aurait mis seulement 9 minutes à venir récupérer l’œuvre laissée en pleine rue.

D’ailleurs, l’autre jour, j’ai pu tomber sur Wilfrid en pleine action. Après avoir aperçu plein de planches pour les encombrants, dans un élan du cœur, il s’est mis à organiser une « Free Expo » lors de laquelle les passants ont été libres de se servir.


Je trouve que la vie est belle quand on voit l’amour partout, pas vous ?

Pour en savoir plus : « faisnétour »
On ne sait jamais que vous ne croisiez le chemin de « l’amour court les rues ».

L'amour court les rues

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire